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Omar Khayyam Nichapouri

Omar Khayyam Nichapouri : Brillance poétique et profondeur philosophique

Omar Khayyam, de son nom complet Giyas al-Din Fath ibn Ibrahim Omar Khayyam Nichapouri, est une figure emblématique de la poésie persane-tadjike, ainsi qu’un scientifique, mathématicien, astronome, poète et philosophe mondialement reconnu. Son œuvre créatrice représente un phénomène remarquable dans l’histoire culturelle de l’Asie centrale, de l’Iran et de l’humanité toute entière. Ses contributions en physique, mathématiques et astronomie ont été traduites dans de nombreuses langues et revêtent une importance historique considérable.

Né à Nichapour en 1048, Omar Khayyam a vécu jusqu’à l’âge de 75 ans. Il a étudié à Nichapour, ainsi que dans les principaux centres scientifiques de son époque tels que Balkh et Samarcande. Vers 1069, il rédigea un traité intitulé “Sur la démonstration des problèmes de l’algèbre et de l’allukabala” à Samarcande. En 1074, il a dirigé le plus grand observatoire astronomique d’Ispahan.

En 1077, Khayyam acheva un ouvrage intitulé “Commentaire sur des postulats difficiles du livre d’Euclide”. En 1079, lui et ses collaborateurs introduisirent le calendrier. Cependant, à la fin du XIe siècle, le souverain d’Ispahan changea et ferma l’observatoire. Omar Khayyam entreprit alors un pèlerinage à La Mecque. En 1097, il exerça en tant que médecin au Khorassan et rédigea un traité en persan intitulé “Sur l’universalité de l’être”.

Omar Khayyam Nichapouri a passé les 10 à 15 dernières années de sa vie dans une retraite profonde à Nichapour, ayant peu de contacts avec autrui et se consacrant principalement à la lecture. Selon les historiens, il aurait passé ses dernières heures à lire le “Livre de la guérison” d’Ibn Sina (Avicenne), atteignant la section “Sur l’unité et l’universalité” de l’œuvre philosophique, plantant un marque-page dans le livre, se levant pour prier, puis décédant paisiblement.

L’œuvre créative d’Omar Khayyam constitue un phénomène remarquable dans l’histoire culturelle de l’Asie Centrale, de l’Iran et de l’humanité dans son ensemble. Ses contributions en physique, mathématiques et astronomie ont été traduites dans de nombreuses langues à travers le monde. Ses poèmes, souvent qualifiés de “piquants comme un serpent”, continuent de captiver par leur concision extrême, leur brièveté, leur imagerie évocatrice et leur rythme fluide.

La philosophie d’Omar Khayyam le place parmi les humanistes de la Renaissance, affirmant que “Nous sommes le but du Créateur et le sommet de la création”. Il critiquait fermement l’ordre établi, les dogmes religieux et les vices de la société de son époque. Toutefois, Khayyam était également en proie au pessimisme et au fatalisme, des sentiments répandus au Moyen Âge et particulièrement en Orient. Il considérait le monde comme éphémère et transitoire, partageant l’opinion répandue selon laquelle la véritable félicité ne pouvait être trouvée qu’après la mort.

L’œuvre d’Omar Khayyam reflète pleinement les nuances de son époque. Célébré pour ses compétences mathématiques, le poète exprime également son amour pour la vie réelle, tout en dénonçant ses imperfections et en prônant la jouissance de chaque instant, malgré les désaccords avec les normes sociales et religieuses en vigueur.

Le Rubaiyat d’Omar Khayyam demeure un classique de la poésie orientale médiévale, captivant toujours les amateurs de sagesse et de beauté lyrique.

Les contributions mathématiques de Khayyam, qu’il s’agisse de l’algèbre, de la théorie des parallèles, de la théorie des relations ou de la théorie des nombres, ont marqué leur époque. S’inspirant des grands penseurs grecs et hellénistiques tels qu’Aristote et Euclide, Khayyam a su marier la sagesse classique à des méthodes innovantes, devenant ainsi une figure de proue des nouvelles mathématiques.

L’héritage de Khayyam va bien au-delà de ses réalisations mathématiques. Sa poésie, avec ses réflexions poignantes sur la nature éphémère de la vie et son plaidoyer pour la saisie du moment présent, continue de résonner à travers les époques et les cultures. Malgré les oppositions rencontrées dans son époque, la vision poétique de Khayyam demeure un symbole de liberté intellectuelle et de contemplation existentielle.

Omar Khayyam a laissé un héritage mathématique et littéraire indélébile qui transcende les frontières et les époques. Ses réalisations dans des domaines tels que l’algèbre, la théorie des parallèles, la théorie des relations et la théorie des nombres ont été piliers de la pensée mathématique dans le monde islamique et au-delà. Inspiré par les travaux des savants grecs et hellénistiques comme Aristote et Euclide, Khayyam a apporté une contribution significative à la nouvelle mathématique, alliant sagesse classique et méthodologies novatrices.

Le poète Omar Khayyam était également un homme de lettres prolifique, célèbre pour son recueil de quatrains, le Rubaiyat, qui explore les questions de la vie, de la mort et de l’existence humaine avec une profondeur saisissante. Ses vers, imprégnés d’une sagesse intemporelle, continuent de fasciner et d’inspirer les lecteurs du monde entier.

L’héritage de Khayyam dépasse le domaine des mathématiques et de la littérature pour englober des questions philosophiques et métaphysiques plus vastes. Son œuvre poétique, avec ses réflexions poignantes sur la nature de l’existence et l’importance de vivre pleinement chaque instant, résonne encore aujourd’hui avec une pertinence universelle.

Khayyam a ouvert la voie à de nombreux autres mathématiciens et philosophes, dont Nasir ad-Din at-Tusi, qui ont poursuivi ses travaux dans des domaines tels que la théorie des relations et l’étude des nombres. L’influence de Khayyam a également été ressentie en Europe, où des penseurs comme René Descartes et Isaac Newton ont développé ses idées sur les nombres réels et les relations mathématiques.

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